Biodéchets de la restauration — lavures

L’utilisation des déchets organiques de la restauration (lavures) pour compléter l’alimentation des animaux est interdite depuis le 1er juillet 2011. Dans ce contexte et avec l’instauration de la taxe au sac au 1er janvier 2012, le Réseau Biodéchets Neuchâtelois souhaite vous offrir des solutions innovantes et efficaces pour la prise en charge et la valorisation de vos lavures.

Le service proposé par les entreprises membres du RBN comprend
  • La mise à disposition de conteneur(s) de 140 litres
  • Un ramassage sur site selon une tournée régulière du lundi au vendredi
  • L’échange d’un conteneur plein par un vide propre
  • Le transport des déchets jusqu’à l’installation de traitement
  • La vidange du conteneur dans l’unité d’hygiénisation (les déchets doivent être broyés et chauffés à 70 °C pendant une heure)
  • Le traitement des déchets organiques par méthanisation

La collecte et le transport de restes d’aliments sont soumis à autorisation. Les véhicules et les conteneurs utilisés à cette fin doivent répondre à des prescriptions spéciales en matière d’hygiène. Les entreprises membres du RBN sont des professionnels du ramassage et de la valorisation des déchets de cuisine. Elles travaillent dans le respect de l’environnement et sont agréées par les services cantonaux responsables.

Bases légales

L’élimination correcte des déchets de cuisine est régie par les dispositions en vigueur de l’ordonnance concernant l’élimination des sous-produits animaux (OESPA) ainsi que par la législation sur les déchets.

  • Loi fédérale du 7 octobre 1983 sur la protection de l’environnement (LPE), RS 814.01
  • Loi fédérale du 1er juillet 1966 sur les épizooties (LFE), RS 916.40
  • Ordonnance du 27/06/95 sur les épizooties (OFE)
  • OESPA du 23 juin 2004, RS 916.441.22
  • Loi cantonale concernant le traitement des déchets du 13 octobre 1986.


Déchets de la restauration concernés

Sont considérés comme déchets de la restauration les restes d’aliments provenant des entreprises professionnelles (telles que restaurants, hôtels, cuisines collectives, cuisines scolaires, cuisines de homes, cantines, hôpitaux, installations militaires, installations de protection civile, foyers et institutions). Il est nécessaire d’éliminer ces lavures de façon à empêcher la propagation d’agents épizootiques. Les lavures doivent ainsi être exemptes de matières indésirables comme des emballages plastiques, d’aluminium et de métal ou des éclats de verre.

Déchets acceptés comme restes d’aliments
  • retours d’assiette crus et cuits
  • épluchures
  • coquillages
  • marc à café
  • huiles végétales usagées
Déchets refusés
  • Ordures ménagères, tubes, berlingots, serviettes
  • Litières minérales (sable à chat, graviers) et excréments d’animaux
  • Attaches, ficelles, sacs d’aspirateur, filtres divers
  • Mégots de cigarettes, cendres de bois, suie
  • Copeaux de tronçonnage, bois traité
  • Plantes à problèmes (rumex, chardons, néophytes)
  • Vaisselle, serviettes et langes biodégradables
  • Papier, matières plastiques, déchets métalliques, conserves, boîtes
  • Piles, bocaux, débris de verre ou de porcelaine, terre cuite, pierres et cailloux